
Afin de souligner la présence constante du journal Ski-se-Dit dans notre communauté depuis cinquante ans, un tirage au sort de 50 $ sera effectué chaque mois parmi les participant.e.s au concours
« Je me souviens ».
Pour participer, il suffit d’envoyer par courriel, à l’adresse redaction@ski-se-dit.info, quelques mots pour raconter un souvenir lié au journal, ou pour exprimer la principale raison pour laquelle vous lisez le journal chaque mois, votre chronique préférée, etc. Une photo avec légende peut également être soumise.
Le souvenir gagnant sera publié dans chaque édition mensuelle du journal en 2023. Toutes les participations sont éligibles aux douze tirages de l’année, ce qui donne à chacun et chacune douze chances de gagner! Les textes publiés seront révisés (orthographe et syntaxe). Laissez-vous inspirer par vos souvenirs et participez!
Les textes gagnants :
Elaine Bertrand

Il y a environ 45 ans, mon frère a embarqué un garçon qui faisait du pouce entre Val-David et Sainte-Adèle. Le garçon a oublié sa flûte traversière dans la voiture. Incapable de retracer le garçon en question, mon frère a donc apporté la flûte à la maison. Moi qui rêvais de jouer de la flûte depuis un bon moment, j’étais aux oiseaux! Jethro Tull, Harmonium, wow! Je suis allée la faire réparer et ajuster dans un magasin d’instruments à vent à Montréal et j’ai commencé à suivre des cours!
Un an plus tard, un ami de mon frère, qui se souvenait de l’anecdote, a lu dans le Ski-se-Dit un petit passage, un témoignage de quelqu’un rapportant l’histoire de la flûte oubliée et de cette bouteille lancée à la mer… On ne sait jamais, si quelqu’un se reconnaît! Je ne pouvais pas croire que je devais rendre MA flûte, mais je ne pouvais pas la garder non plus! J’ai donc redonné l’instrument, à mon grand désespoir.
Ma mère, voyant ma peine, m’a offert de m’aider pour en acheter une nouvelle. J’ai finalement fait mes études collégiales et universitaires en musique, en flûte traversière!
Carmelle Cavezzali
Louisette Dussault : Une certaine Souris verte…
En 1977, avec la simplicité et le grand cœur qu’on lui connaissait, Louisette Dussault a accepté de participer à un projet scolaire à Val-David, organisé par le Cercle éducatif et culturel d’alors. L’idée était, pour l’initiatrice du projet, Carmelle Cavezzalli, de proposer aux élèves de 5e et 6e de rédiger une petite histoire dans le cadre d’un concours d’écriture qui serait soumis à un jury. Louisette, délaissant son célèbre costume de La Souris verte, une émission pour enfants qui a tenu l’antenne à la télévision de Radio-Canada de 1964 à 1971, est venue chez nous participer aux délibérations pour désigner les gagnants dont les textes furent rassemblés en trois petits livres, grâce à une aide de TéléGlobe Canada.
Mélissa Béliveau, de Val-Morin

Bonjour, Pour moi, ce que j’aime lire, c’est un ensemble de tous les petits et grands articles sur monsieur ski Phil Shaw. C’est toujours un plaisir de lire et suivre ses aventures. Un homme toujours plaisant à voir sur ses skis, avec ses ballons, qui nous envoie la main. Que ce soit en personne, quand on le croise sur le bord du chemin, ou dans un article qu’on lit dans le Ski-se-Dit, il nous met toujours un sourire sur le visage.
Michel Therrien, de Sainte-Agathe-des-Monts
J’aime bien la diversité des sujets et des chroniques du Ski-se-Dit (Réunir, informer, représenter le cœur laurentien). Vers les réalités que nous allons TOUS aimer vivre, les auteurs jouent leur rôle dans un collectif puissant, cocréatif et collaboratif.
Ginette Camirand, de Sainte-Agathe-des-Monts
Bonjour! Ce que j’aime beaucoup lire et découper dans les pages du journal Ski-se-Dit, c’est l’Album souvenir et tout ce qui touche à l’histoire! J’ai beaucoup apprécié quand j’ai rencontré M. Mathieu à son exposition en 2021 et quand, par la suite, à un concours, j’ai gagné une superbe chaise en babiche! Nous étions 3 personnes.
Jean-Paul Guindon, de Val-David, nous a envoyé cette lettre de souvenirs d’ici que nous avons transcrite pour en faciliter la lecture.
À qui de droit : Bonjour, je me souviens!
Dans les années 1940, j’avais dix ans. Les cennes alourdissaient les goussets alors on les donnaient aux jeunes.
Les cennes servaient à acheter des bonbons, outils en chocolat, licorice (réglisse, normalement), suçons, lunes de miel, etc.
Le lundi matin de retour à l’école, je vais voir la Religieuse sœurs Ste-Anne pour lui remettre des cennes. La religieuse me remercie, me disant que ces cennes vont servir pour acheter des petits Chinois, aussi elle me conseille d’acheter des timbres de la Caisse populaire. Mon feuillet rempli donnait .50 cennes que j’allais présenter à M. Philippe Laviolette qui gérait un local, chemin la Sapinière et Lavoie.
Quelques années se sont écoulées. Voilà, un groupe de la Caisse Pop. qui voit une annonce, c’est monsieur Ovila Beaulieu, marchand de fruits et légumes, qui veut vendre. Le groupe de la Caisse est intéressé, on l’achète. On l’améliore pour faire ce que l’on appelle aujourd’hui le local de la Caisse Desjardins.