Lorraine Hamel
Courtier immobilier et résidentiel, Remax bonjour
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Je partage ici avec vous ce que mon frère et moi vivons depuis plusieurs mois avec la santé de notre père de 84 ans. Je vous fais ces confidences dans le but de vous informer sur le sujet et aussi par mesure de prévention pour vous et vos proches.
Mon père habite La Malbaie depuis 2009 afin de mieux vivre son rêve de retraite près du fleuve. Veuf depuis 2 ans, il habitait seul dans son logement. Très ordonné dans ses documents, il a tout prévu : mandat de protection, testament, procuration pour la banque (en cas de besoin) et même ses arrangements funéraires. Nous n’avions pas trop d’inquiétudes et c’était son plus cher désir!
Après le décès de son épouse, nos appels téléphoniques hebdomadaires et les quelques visites que nous lui rendons nous font prendre conscience que son état se dégrade.
Vendeur de profession, fier d’être autonome, il veut tout contrôler et surtout nous cacher son état de santé. Il a une amie proche aidante qui le soutient dans son quotidien, et c’est rassurant pour nous!
Un matin, il me téléphone pour me demander quel jour et quelle date nous sommes : il organise lui-même son pilulier! L’alarme est sonnée!!!
Sommes-nous à l’étape d’entreprendre des démarches pour le protéger? Je m’informe au notaire pour obtenir des explications. Pour activer le mandat de protection au public, ça peut prendre jusqu’à 24 mois, et au privé, de 6 à 8 mois, avec des évaluations de médecins, travailleurs sociaux, etc.
Mon frère se rend à La Malbaie et la proche aidante de mon père, devant celui-ci, lui avoue que c’est trop pour elle. Il n’est plus capable de prendre son bain, elle ne peut faire cette tâche. Il ne veut pas avoir les services du CLSC et il a besoin de soins urgents.
Afin de faire accélérer le dossier, nous embauchons une travailleuse sociale au privé. Il est en perte d’autonomie et est atteint de troubles cognitifs. Il a fait quelques chutes, dont une sérieuse sur la tête. Ça prend des évaluations… on doit agir maintenant, car il doit être placé dans une RPA.
Pourquoi je vous raconte notre histoire? Parce que je pense aux parents, aux enfants, aux conjoints qui peuvent être un jour dans une situation semblable. Je pense à mes clients qui l’ont vécu durant la vente de leur maison. Ils se sont retrouvés dans l’embarras même avec le mandat de protection. Nous ne le répéterons jamais trop : une visite chez le notaire peut simplifier une telle situation!