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Astro-tarot de mars

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Chaque mois, je vous transmets un message offert par les cartes, en contact avec chacun des signes du zodiaque. Pour moi, le tarot n’existe que pour une seule et unique raison : aider les gens. C’est tout. Il offre sa présence, ses symboles, ses archétypes et ses couleurs magnifiques afin d’aider à toucher ce qui semble parfois impossible à mettre en mots. En espérant de tout cœur que ces messages puissent vous rejoindre et toucher le vôtre, de cœur. Je vous embrasse très fort.

 

Véronique Nicolas

Résidente de Val-David

 

Pour m’écrire : letarotlumiere@gmail.com

et pour en apprendre un peu plus : www.letarotlumiere.com

 

 

Ébloui par cette quête d’or, la main tendue vers le trésor, tu as oublié quelque chose, beau Bélier. Quelque chose comme la vie-vide-infinie bien plus grande que tout. Et elle attend, cette vie d’infini, que tu fasses le premier pas. Dans le vide. Comme un petit oiseau, va; c’est l’heure de plonger du nid.

 

Pourquoi cacher tes couleurs d’arcs-en-ciel, mon beau Taureau? Derrière les apparences de nourricier-quotidien, il y a ce bout de laine sur lequel tu aimerais bien tirer, un fil qui fait descendre tout un ciel. Qui éclabousse de rayons roses et jaunes l’univers tout entier. Tire donc dessus. Juste un peu. Pour voir.

 

Sans plus de voile ni dentelle, c’est tout un monde qui s’effondre. Ne plus jouer à celui qui sauve (ou serait-ce celui qui fuit) mais juste laisser se faire les choses. Ça peut prendre un peu de temps avant de t’y retrouver, beau Gémeaux. Un labyrinthe où tu n’as encore jamais marché. Prends le temps. Ton œil. Au centre. Respirer.

 

C’est comme si tu avais eu peur de le montrer aux autres. Te faire pointer du doigt. Parce que ce n’est pas donné à tout le monde de connaître/comprendre vraiment l’amour. De le porter en soi. De l’avoir entre les dents, du matin au soir, comme un diamant sur chaque parole. Il est temps de le laisser illuminer ceux qui ont soif de l’entendre, maintenant.

 

Il n’y a aucune promesse à faire, mon beau Lion. Tenir la main d’une personne qui nous est chère est suffisant, quand les moments s’envolent. Laisse les contrastes s’envoler de terre et repose-toi dans le bruissement de tes feuilles d’arbre; racines de père qui ont creusé le sol depuis des millénaires.

 

C’est toujours un peu stressant, sortir des lignes tracées partout autour de toi, que tu dessines à l’équerre, minutieusement. Mais il y a, dans une petite boîte à surprise de l’autre côté de tes frontières, un moment-forêt à la peau d’écorce, prêt à t’envelopper dans un sleeping bag de grand silence. Prends-le. Ça va te faire du bien.

 

Tu pourrais être en train d’écrire la genèse du monde avec ta couronne éphémère. De tracer les contours du ciel, à l’encre d’eau venant des glaciers. De traduire le langage des hiboux, des serpents, de l’océan. Parce que toi, tu vois. Montre-nous, maintenant, ce que personne ne sait regarder, du haut de ta montagne qui embrasse tout.

 

Quand on creuse un peu, qu’on tasse les branches, il y a une petite pierre précieuse qui cherche à se faire voir. C’est ton petit cœur, enfoui dans la paille séchée. Il est précieux, parce qu’il est si bien gardé. Pose le pinceau de créateur et assieds-toi au pied de cette botte de foin. C’est l’heure de creuser vers ton plus creux, ton plus précieux.

 

Tu es un géant de roches inébranlable, une montagne. Ta chambre, tout en haut, est éclairée de ciel et de sécurité. Sauf que. It’s kinda lonely over there. Comment redescendre de la dureté de ta pierre vers le sol humide, creux, vaseux? Ta chair fragile dans la boue, en contact avec la terre d’ici; tu la connais bien, pourtant. Tu sais qu’elle t’attend à bras ouverts.

 

Beau Capricorne, derrière le masque que tu portes, il y a un monde d’infinies possibilités. Ce masque, il te rend parfois aveugle de tout ce qui se passe sur les côtés. Dépose-le de temps en temps, pour voir les mains tout autour, prêtes à tricoter un pont multicolore avec toi, vers toi. Un pont où tout le monde peut traverser librement. Survoler l’océan.

 

Parfois, c’est plus facile de prendre le chemin de la « lumière » que d’accepter l’imperfection de tout ce qui existe ici, sur Terre. C’est ok d’explorer l’invisible, l’inconnu, le monde des plus grands mystères. Si tu restes honnête avec toi-même. Le père, qui montre à son fils comment reconnaître une étoile, ou comment changer un pneu crevé, c’est aussi magique, si tu apprends à regarder.

 

Quand notre regard ne cherche que les craques, ça crée beaucoup de venin, ça s’accumule. Beau Poissons, il n’y a aucune faute ni « coupable ». La liberté que tu cherches n’est pas dans l’erreur des autres, mais dans ton regard à l’intérieur. Et s’il faut cracher et crier pour soulager le corps, it’s ok! Just be with it for a while.